Les régimes promettent des résultats rapides, mais à quel prix ?
Perte de poids rapide, solutions miracles, programmes "révolutionnaires"... Les régimes séduisent par leurs promesses alléchantes. Pourtant, nombreux sont ceux qui, après avoir suivi un régime, reprennent le poids perdu, voire plus. Pourquoi ces méthodes ne fonctionnent-elles pas sur le long terme ? Cet article vous explique les raisons émotionnelles, physiologiques et comportementales qui rendent les régimes inefficaces et vous propose une alternative durable pour retrouver un équilibre alimentaire.

1. L’effet yoyo : Un cercle vicieux difficile à briser
La perte de poids rapide, un leurre temporaire
Les régimes hypocaloriques ou restrictifs provoquent une perte de poids rapide, souvent due à la diminution des réserves en eau et en glycogène. Cependant, cette perte est rarement durable car le corps s’adapte à cette restriction.
Le métabolisme se ralentit
Face à une réduction calorique drastique, le corps réduit sa dépense énergétique pour compenser le manque d’apports. Une fois le régime terminé et l’alimentation normale reprise, le métabolisme plus lent favorise la reprise de poids.
Un impact sur la composition corporelle
Les régimes entament la masse musculaire plutôt que la masse grasse. Moins de muscle signifie un métabolisme au repos plus bas, donc une plus grande facilité à stocker les graisses à long terme.
Ce qu'on peut faire à la place :
- Manger suffisamment (vraiment !) pour ne pas déclencher l'alerte famine
- Bouger par plaisir, pas pour "brûler" (danser en pyjama = validé)
- Ne pas sauter les repas, même si t’es en retard (merci les snacks équilibrés !)
2. La privation génère des frustrations et des compulsions
Le cerveau ne supporte pas les interdits
Lorsqu’on se prive de certains aliments, notre cerveau les désire encore plus. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond : à la moindre occasion, on risque de craquer et de compenser par des excès.

Les compulsions alimentaires et les crises d’hyperphagie
Les régimes créent une frustration qui peut mener à des crises alimentaires incontrôlées. Ces comportements engendrent ensuite de la culpabilité, renforçant un cercle vicieux entre restriction et excès.
La relation conflictuelle avec la nourriture
L’obsession des calories, la peur de certains aliments, la culpabilité après un "craquage"... Les régimes favorisent une relation toxique avec l’alimentation, source d’anxiété et de mal-être.
Ce qui peut changer la donne :
- Se reconnecter à son corps (il sait ce dont il a besoin, si si !)
- Apprendre à faire la paix avec l’alimentation et avec soi-même (oui, ça se travaille et c’est vraiment chouette et durable…)
3. L’impact psychologique des régimes
Une perte de confiance en soi
Les échecs successifs des régimes renvoient un message d’incapacité à réussir à perdre du poids durablement. Ce sentiment d’échec peut impacter l’estime de soi et provoquer un mal-être profond.
Le stress et la fatigue mentale
Peser ses aliments, compter les calories, respecter des règles strictes... Les régimes imposent une charge mentale importante qui épuise et augmente le stress quotidien.
4. Adopter une approche bienveillante et se reconnecter à son corps
Après des années de régimes et d’injonctions contradictoires, il est facile de perdre ses repères : Que dois-je manger ? En quelle quantité ? Comment savoir si j’ai assez ? Ces questionnements perturbent nos comportements alimentaires et nous éloignent de nos sensations naturelles.

Ne plus diaboliser les aliments
Tous les aliments ont leur place dans une alimentation équilibrée. Se faire plaisir sans excès permet d’éviter la frustration et les compulsions.
Adopter une approche bienveillante
Plutôt que de chercher la restriction, il est plus efficace de modifier progressivement ses habitudes en se concentrant sur le bien-être et la santé, plutôt que sur le poids seul.
Les étapes pour retrouver un équilibre qui dure (et qui fait du bien) :
- Remanger suffisamment, à heures régulières. Des repas suffisamment rassasiants (oui, avec des féculents, des lipides et du plaisir !)
- Réapprendre à reconnaître la faim et la satiété (et non, manger “parce qu’il est midi” n’est pas toujours une faim)
- Redonner du plaisir à l’assiette, sans peur, ni interdit, ni calcul mental de macros
“Oui mais les frites ?”
Elles peuvent faire partie d’une alimentation équilibrée. Tout est une question de fréquence, de quantité, et surtout... de kiff

BONUS : Et si tu ne faisais pas ça tout·e seul·e ?
Travailler avec un·e professionnel·le nutritionniste ou diététicienne ce n’est pas une faiblesse. C’est une force. C’est dire : “Je mérite mieux qu’un 132e régime. Je veux comprendre, changer, avancer… en douceur.” Un·e diététicien·ne formé·e au comportement alimentaire, c’est :
- Une oreille attentive (pas de jugement)
- Des outils personnalisés (des exercices, une application, des questionnaires…)
- Un accompagnement au rythme de VOTRE corps, pas d’un calendrier BikiniBody™
En résumé : Les régimes, c’est has-been.

Ce qui fonctionne vraiment :
- La bienveillance envers soi
- Le respect du corps (même si on ne l’aime pas encore, et que ça vous semble INCONCEVABLE)
- Le plaisir de manger, sans peur ni restriction
Et toi, t’en es où dans ta relation à l’alimentation ? Viens en discuter avec moi
Ou partage ton expérience en commentaire ou soyons fou, prend un petit (ou grand) rdv avec moi.